Comment une fausse vérité peut te mener au burnout !

Comment une fausse vérité peut te mener au burnout !

« QUAND ON VEUT ON PEUT ! »
Combien de fois j’ai entendu ma mère répéter cette phrase dans mon enfance… tellement que je l’ai prise pour une vérité.
Une vérité qui m’a bien pourri la vie parce que si j’ai effectivement développé une énorme volonté (jusque-là tout va bien), j’ai aussi développé une énorme culpabilité de ne pas réussir ce que j’entreprenais, et forcément ma confiance et mon estime de moi se sont de plus en plus dégradées, ce qui a généré en moi des croyances toutes pourries – comme : je suis nulle, pas capable, pas adaptée, pas à ma place etc…
Une vraie spirale infernale et tout ça à l’insu de mon plein gré et sans en avoir conscience…
C’est ce qu’on appelle des programmes inconscients qui te mènent inévitablement à l’échec.
Pire encore c’est ce qui m’a valu un burnout parce que quand tu mets toute ta volonté contre quelque chose qui est plus fort que toi… et ben tu finis par craquer !
Et tout ça pour une petite phrase qui n’est même pas vraie.
Par exemple, si tu as le vertige et que je te demande de traverser un ravin sur un pont suspendu, tu crois que ta volonté va suffire ?
Ou si tu as une peur du regard des autres au taquet, tu crois que tu vas pouvoir faire un discours devant toute une assemblée ?
Non, non et non ! VOULOIR N’EST PAS POUVOIR – Bon sang de bois !
Nos émotions, nos peurs et nos programmes d’échec sont bien plus forts que notre volonté.
Alors que faut-il faire ? Déjà déculpabiliser… si tu rêves de changer de vie et que malgré tous tes efforts tu n’y arrives pas, dis-toi que ce n’est pas de ta faute, que tu es prisonnière d’un mode de fonctionnement tout à fait inconscient…
Par contre ça ne veut pas dire que tu ne peux rien faire, bien au contraire. C’est le signe que tu dois aller travailler sous le capot pour déloger ces croyances qui te bloquent et la bonne nouvelle c’est que c’est beaucoup plus rapide que tu ne le penses, même si tu les as depuis très longtemps – j’en suis un bon exemple 😉
Parfois une simple prise de conscience suffit, parfois il faut aller négocier avec cette partie qui résiste à l’intérieur.

 

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