Toujours dans la série « Comment bien réussir à échouer quand on est entrepreneur » aujourd’hui je vais te parler de ton meilleur ennemi.
Ton meilleur ennemi, c’est celui qui peut être tour à tour ton meilleur ami et ton pire ennemi. Celui qui est à la fois le plus fidèle et le plus dévoué mais aussi le plus teigneux et le plus dangereux. Celui qui veut le meilleur pour toi et qui est pourtant capable de causer ta perte… est ce que tu as deviné qui c’est ? Pour te mettre sur la piste je vais te raconter une petite histoire qui concerne l’une de mes clientes – je l’appelle Joséphine, c’est le nom que j’ai donné à toutes les héroines de mes petites histoires :
Joséphine et son mystérieux bourreau de travail
Joséphine vient me voir parce qu’elle veut que je l’aide à « retrouver confiance en elle ». C’est texto sa demande, et je l’accepte, mais je sais aussi que c’est trop vague et qu’il va falloir trouver ce qui se cache derrière tout ça.
C’est parti ! Je commence mon questionnement et au bout de quelques minutes, j’ai compris : Joséphine est victime de harcèlement et celui qui la manipule est un maître en la matière (tu vas voir !)
Elle m’explique donc qu’elle travaille comme une dingue pour essayer d’atteindre les objectifs qu’on lui a fixé et qu’elle est à deux doigts de s’effondrer. Quand je lui demande si ces objectifs lui semblent atteignables elle me répond en fuyant mon regard qu’elle ne sait pas, elle pense que oui, sans doute, mais que ce n’est pas toujours clair, ça change tout le temps et on lui rajoute en permanence plein de tâches à exécuter, plus ou moins en lien avec ses projets… elle se sent perdue, dépassée et démoralisée…
Je m’aperçois aussi que, au lieu de l’aider à trouver des solutions, de l’encourager pour la remotiver…, bref tout ce qu’un manager digne de ce nom ferait dans cette situation, le fameux « ON » l’accable de reproches sur tout et n’importe quoi : et pas seulement sur son manque de résultats mais aussi sur son attitude en général, sa façon de penser et d’agir. « ON » la juge sur tout ce qu’elle fait ou ne fait pas et (plus grave) sur QUI elle est !
Et cela de la façon la plus humiliante qui soit – voici ce que « ON » lui dit – je reprends ses termes : tu es vraiment trop nulle ; tu es incapable de réussir quoi que ce soit ; une grosse fainéante voilà ce que tu es, doublée d’une irresponsable en plus ; décidément ma pauvre fille tu n’arriveras jamais à rien dans la vie, je te l’avais bien dit… tu n’aurais jamais dû faire ça ; en plus regarde comme tu es sapée, tu ne ressembles à rien ; pas étonnant que personne ne te supporte ; tu es inintéressante au possible et c’est bien fait pour toi, tu n’as que ce que tu mérites…
A ce stade je parie que comme moi tu hallucines, mais Joséphine est partie dans sa lancée et je la laisse vider son sac – elle en a besoin…
J’apprends ensuite qu’ « ON » ne se contente pas de la torturer au travail mais attaque aussi sa vie privée qui se réduit comme une peau de chagrin. ON la harcèle à toute heure du jour et de la nuit ; ON lui interdit toute distraction qui pourrait lui permettre de reprendre pied : sortir, voir des gens, se ressourcer, respirer… sous prétexte qu’elle doit d’abord rattraper le retard accumulé par sa faute, réparer ses erreurs. C’est ainsi que ON ne cesse de la culpabiliser pour mieux la maintenir sous son emprise. Et je comprends que cette situation dure depuis un bon moment déjà.
Alors tu te dis sans doute que trop c’est trop ! Que Joséphine doit sortir au plus vite des griffes de ce patron pervers narcissique de la pire espèce, le dénoncer et quitter ce job qui la détruit à petit feu. Et tu as sans doute raison.
Mais, il y a un grand MAIS, Joséphine ne peut pas faire ça. Parce que ce patron qui la martyrise c’est elle-même ! Oui Joséphine est solo entrepreneur et vient de démarrer son activité. Elle a sauté le pas et démissionné d’un travail devenu alimentaire pour réaliser son rêve, sa passion : devenir coach.
Le problème c’est que Joséphine possède un critique intérieur particulièrement virulent et que celui-ci a n’a pas du tout aimé qu’elle prenne des risques en quittant son job. Depuis il n’a pas cessé de multiplier les stratagèmes pour la faire changer d’avis. Il est très fort pour ça ! Et il a si bien réussi que c’est lui qui tient les commandes et dirige désormais sa vie entière.
Transformer le critique en allié avec la programmation mentale
Voilà le persécuteur de Joséphine démasqué et elle n’est pas la première à être victime de son critique intérieur – je suis bien placée pour en parler !
Ce critique est présent en chacun de nous (c’est livré à la naissance) et son rôle est de nous protéger des critiques des autres : il veut nous éviter la honte, l’humiliation, le jugement et le rejet… Pour cela il essaye de nous « améliorer » et pointe en permanence tout ce qui ne va pas. En fait il nous critique parce qu’il s’inquiète pour nous, comme le ferait un parent soucieux de l’avenir de son enfant. Si l’intention est bonne au départ, gare aux dérapages… si tu rentres dans son jeu, le protecteur va vite agir comme un tyran et devenir incontrôlable. Et crois-moi, il ne lâchera pas l’affaire : tu ne pourras jamais t’en débarrasser ! Heureusement d’ailleurs car sans lui nous n’aurions aucun discernement, nous avons besoin de son intelligence et de ses capacités d’analyse pour réussir ce que nous entreprenons.
Tout le travail va être d’apprendre à le gérer pour le retransformer en allié. Cela commence déjà par prendre conscience que ce critique n’est pas TOI mais seulement une partie de toi. Mais si cette prise de conscience va te faire du bien, elle ne suffira pas, ce serait trop facile… il va falloir que tu suives un vrai entrainement de programmation mentale, comme les sportifs de haut niveau…
A ce propos je te livre ici une des meilleures techniques de ce programme : tu verras si tu apprends à l’utiliser, elle te permettra de mette ton critique au tapis en 2 temps 3 mouvements !
Mais si tu veux tout de suite bénéficier du programme complet, alors commence par m’appeler, je t’offre une session stratégique de 45 minutes qui va te faire faire un grand bond en avant 😉
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