Tu n’en as pas marre de réussir à échouer ?

Tu n’en as pas marre de réussir à échouer ?

Qu’est ce qui fait que certains réussissent et pas d’autres
Pourquoi 2 individus à compétences égales peuvent avoir des résultats très différents quand ils sont confrontés à la même épreuve (entretien, examen, compétition) ?
Question de motivation ? De confiance ? De chance ? De talent particulier ?
Rien de tout ça ! C’est le cerveau qui est programmé pour la réussite ou pour l’échec.
Tant que tu n’apprends pas comment utiliser ton cerveau, tu fonctionnes en pilote automatique et tu as très peu de chances d’atteindre ton objectif, surtout s’il est ambitieux.
Pourquoi ? Parce que ton cerveau est programmé par défaut pour assurer ta survie et que dès lors il va tout faire pour te permettre d’éviter les dangers, t’empêcher de prendre des risques, te garder bien au chaud, en sécurité (dans ta zone de confort, aussi inconfortable soit elle.)
Vu comme ça, ça parait bien, sauf que c’est un fonctionnement archaïque lié à la survie de l’espèce et totalement inadapté aux défis de la vie moderne.
Et ton cerveau ne rigole pas avec ça, il ne fait pas dans la dentelle et si tu le laisses faire, il va tellement te surprotéger que tu ne pourras plus rien faire du tout.

Comment réussir à échouer

Je te donne un exemple : quand tu as un truc de prévu, qui est important pour toi mais qui te génère du stress, de l’anxiété… tu as tellement envie que ça se passe bien mais en même temps très peur de ne pas y arriver, que ça se passe mal…
Et tu y penses, tu imagines la scène, tu la visualises en détail, tu la vis comme si tu y étais vraiment.
Ton cerveau anticipe tous les dangers potentiels, évalue tous les risques possibles et pour ça il se sert de tous les souvenirs emmagasinés en toi, de toutes tes expériences malheureuses, de toutes les infos diverses et variées que tu as enregistré aussi… il va passer tout ça au crible et dans 99% des cas ça va déclencher des alarmes, alerte rouge !!!
Pas bon ça, trop risqué, on n’y va pas.
Alors il t’envoie des pensées négatives, des images flippantes, des émotions désagréables, des sensations douloureuses… il te crée des films catastrophes sur cette situation future, il fait tout pour que tu annules.
Sauf que la plupart du temps tu ne peux pas (ou ne veux pas) te dérober, parce que c’est inévitable ou parce que l’enjeu est beaucoup trop important pour toi.

Tu t’imagines dire à ton patron « bon écoutez, finalement cet entretien annuel, je le sens pas trop là… je préfère pas »
Ou à ton n+1 « non vraiment cette réunion avec le CODIR je n’ai pas tellement envie d’intervenir»
Ou à un examen « tout bien réfléchi, cette présentation orale, c’est pas mon truc, on ne pourrait pas trouver une autre solution »
Ou quand tu dois te présenter et parler de ton activité, tu ne vas pas dire « j’ai un jocker, je passe mon tour »

Donc tu le fais quand même… mais comme tu t’es laissé entraîner dans ce jeu infernal d’anticipation négative créé par ton mental tu as inconsciemment participé à la programmation de ton futur échec !

Et nous faisons ça tout le temps, certains sont même des spécialistes de la technique, moi la première, j’étais plutôt douée pour ça : pour réussir à échouer. 

Mais alors qui pilote dans ma tête ?

Est-ce que c’est moi qui choisis mes pensées, mes actions, mes comportements ou est-ce que ça se fait tout seul ? Qui est vraiment aux commandes de mon cerveau ?
Quand on a une bonne pensée, on a une bonne émotion. Et quand on a une mauvaise pensée on a une mauvaise émotion.
Tiens fais le pour voir : pense à quelque chose de triste, de désagréable, de flippant, et observe ce qui se passe en toi… puis fait l’inverse avec quelque chose de chouette, joyeux, motivant… tu vois ça marche aussi !

Nos pensées génèrent des émotions qui génèrent des sensations, qui génèrent des réactions, qui génèrent des comportements… qui finissent par nous conditionner et définir qui nous sommes. Et tout ça tourne en boucle de manière automatique.
D’après les neurosciences nous avons environ 70 000 pensées chaque jour, la plupart inconscientes et 95% de ces pensées sont les mêmes que celles d’hier. Pour la majorité d’entre nous elles sont négatives, déprimantes, toxiques. Nous ne faisons que ressasser, nous mâchonnons le même vieux chewing-gum pendant des jours, des mois, des années… beurk
Ça veut dire qu’on fonctionne quasi tout le temps en pilote automatique ! Tu crois que tu contrôles mais tu ne contrôles rien du tout en vrai ! 

C’est la première grande leçon que j’ai apprise : si tu n’apprends pas à utiliser ton cerveau alors c’est lui qui t’utilise.

La bonne nouvelle c’est que ça s’apprend justement. On appelle ça des stratégies mentales et il y a déjà beaucoup de gens qui connaissent et appliquent, à commencer par les sportifs de haut niveau pour augmenter leurs performance mais aussi un tas de personnalités, des artistes, des acteurs, des dirigeants y doivent une partie de leur réussite, parce que ça leur a permis de gagner en assurance, en leadership en aisance relationnelle.

Mais plutôt que d’en parler je te propose d’expérimenter celle-ci :

Et si tu avais un bouton magique qui te donne toute la confiance qui te manque ?

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